forum de cuisine et d'amitié |
| | Noël et tradition | |
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+7azia toscane Domi gewurtz dove janmari petra 11 participants | |
Auteur | Message |
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margato Top chef
Nombre de messages : 5934 Age : 69 Localisation : Amsterdam Date d'inscription : 07/07/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 18:41 | |
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| | | azia Top chef
Nombre de messages : 3127 Age : 107 Localisation : dans un citronnier Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 18:57 | |
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| | | azia Top chef
Nombre de messages : 3127 Age : 107 Localisation : dans un citronnier Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:03 | |
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| | | sabrina049 Top chef
Nombre de messages : 5282 Age : 44 Localisation : angers Date d'inscription : 19/05/2010
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:05 | |
| google fut mon ami
LES 13 DESSERTS DE NOEL EN PROVENCE Comme un dernier rayon du soleil de l'été à l'entrée de l'hiver.
Les règles communément observées : ils sont 13 comme le nombre de convives de la Cène, doivent figurer des fruits frais, tous les desserts sont servis sur la table en même temps et en bonne quantité. Les listes de ces 13 desserts divergent en Provence d'une ville à l'autre. Le mieux reste encore de partir des 4 mythiques mendiants, des deux 2 nougats et de la pompe à l'huile.
Les treize desserts
Les 4 mendiants :
- Les noisettes ou noix (symbole des Augustins) - Les figues sèches (symbole des Franciscains) - Les amandes (symbole des Carmes) - Les raisins secs (symbole des Dominicains)
La pompe à l'huile (ou le gibassié - ou la fougasse à Arles) Selon la tradition, il faut rompre la pompe à huile comme le Christ a rompu le pain et ne pas la couper pour ne pas se retrouver ruiné l'année suivante.
Le nougat blanc aux noisettes, pignons de pins et pistaches Le nougat noir Miel fondu cuit avec des amandes
Vous pouvez ensuite compléter avec les desserts suivants, les plus communément utilisés dans diverses coutumes locales ou familiales :
Les dattes Elles peuvent être farcies de pâte d'amande verte ou rose. Les calissons d'Aix Indispensables à Aix en Provence La pâte de coing ( ou confiture) Les 13 desserts étaient composés à l'origine avec les fruits récoltés dans les campagnes et on trouvait beaucoup de cognassiers en Provence. Le raisin blanc (servan) Un raisin de fin de saison qui a la particularité de bien se conserver. Le melon de Noël (ou Verdau) Autrefois conservé sur la paille de septembre à décembre dans les campagnes. Les oranges (ou clémentines, ou mandarines) Signe de richesses. Les melons confits (ou autres fruits confits) Spécialité d'Apt Les pommes et les poires d'hiver La conservation des pommes et des poires d'hiver pouvait durer 3 à 4 mois. Les prunes Si possible les prunes de Brignoles ou les Pistoles Les figues séchées Des noix ou des amandes peuvent être piquées dans les figues
Et pourquoi pas:
La galette au lait Les cédrats confits Les croquants aux amandes Les biscotins d'Aix Les oreillettes Les gâteaux aux pignons de pins Le Cachat Un fromage blanc piquant/[i] Les papillotes [i]Une réjouissance pour les enfants La panade | |
| | | Domi Admin
Nombre de messages : 20025 Age : 66 Date d'inscription : 01/09/2010
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:29 | |
| bon alors madamemoiselle azia il y a un passage sur le petit jesus et désolée c'est pas comme tu dis nananana | |
| | | azia Top chef
Nombre de messages : 3127 Age : 107 Localisation : dans un citronnier Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:33 | |
| [quote="sabrina049"]google fut mon ami LES 13 DESSERTS DE NOEL EN PROVENCE ] Les prunes Si possible les prunes de Brignoles ou les Pistoles] Et pourquoi pas:[/u] La galette au lait Les cédrats confits Les croquants aux amandes Les biscotins d'Aix les gâteaux aux pignons de pins Le Cachat Un fromage blanc piquant/[i] Les papillotes [i]Une réjouissance pour les enfantsLa panade[/quote google des fois .... cela ne font pas parties des 13 desserts parole de provençale si non c'est plus les 13 desserts de provence | |
| | | Domi Admin
Nombre de messages : 20025 Age : 66 Date d'inscription : 01/09/2010
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:33 | |
| Le culte du soleil dans les empires agraires
Dans les grandes cultures agraires de l’antiquité (Mésopotamie, Egypte…), le soleil tient une place fondamentale, car c'était de lui que dépendaient la nourriture, la chaleur et le bien-être. Dès que l'homme commencé à cultiver la terre, il suivit attentivement la trajectoire du soleil tout au long de l'année, et fit de l’astre un dieu fondamental de son panthéon.
Rapidement l’homme fit le lien entre la « vie » du soleil et le cours des saisons, déterminant aussi les moments des grands rituels de « passage ». Ainsi, depuis la nuit des temps, les rites de remerciements et de sacrifices furent célébrés dès que le soleil atteignait les points significatifs de son orbite, c'est à dire aux solstices d'été et d'hiver.
Le solstice d'hiver, période de l'année où les journées commencent à être plus longues, devint rapidement la fête la plus importante, car il symbolisait la renaissance tant attendue de la nature et l'espérance de vie nouvelle. Au cours de ces cérémonies, pour peu qu’on en connaisse ou qu’on en suppose le contenu, le feu et la lumière jouaient un rôle symbolique de première importance.
Aussi, lorsque le christianisme, dans les premiers siècles de notre ère, s’en vient peu à peu conquérir le monde romain, il allait se trouver inévitablement confronté à cette tradition séculaire et fortement ancrée dans la culture, celle de la célébration du solstice. Les saturnales
L’une des fêtes majeures de la Rome antique était la célébration des Saturnales : Les romains invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l'agriculture, (du verbe latin Severe, semer). Sa fête, les saturnales, donnait lieu à des réjouissances du 17 décembre aux "Calendes" de janvier (premier jour de l'An romain). Des rituels et des sacrifices (le sang de taureaux était répandu sur les champs afin de rendre la terre plus fertile) avaient lieu aux solstices d'hiver et d'été pour remercier le soleil, dont dépendaient les cultures...
Peu à peu, la célébration des semailles en arriva à justifier toutes sortes de réjouissances effrénées, de fêtes et d'orgies, toutes sortes de réjouissances dépravées déplaisant fortement aux autorités ecclésiastiques... Ainsi le poète gréco-romain Lucien, (IIe siècle ap. J.C.), décrivit les Saturnales comme une occasion pour boire plus que d'ordinaire, faire du vacarme, jouer et danser, pour nommer des rois et donner des repas aux esclaves… et de faire de nombreux cadeaux : des porte-bonheur, du miel, des gâteaux, de l'or étaient des cadeaux courants. On décorait les maisons avec du lierre, des branches de houx et de gui et tout travail, à part celui de la cuisinière et du banquier, était interdit. Mithra
Rapidement, dans la Rome antique, les Saturnales se confondirent et se complétèrent avec un autre culte, celui de Mithra Dans l'ancienne religion iranienne, Mithra était le dieu de la lumière, le symbole de la chasteté et de la pureté qui combattait les forces maléfiques. Cette religion est une dérivation « populaire » du Mazdéisme au centre de laquelle se trouve le dualismes lumière – ténèbres, bien – mal, mort – vie... Au IIe et IIIe siècles av. J. C., le culte de Mithra fut répandu dans tout l'Empire romain. Les soldats romains, dont bon nombre vénéraient Mithra, furent les ambassadeurs de cette religion qu'ils répandirent jusque dans les provinces les plus éloignées de l'Empire. L’empereur Aurélien (270-275) en fit même la religion d'Etat en 274 et fixa sa fête au 25 décembre.
L'une des fêtes principales du mithraïsme, le "Natalis Invicti" (Nativité du Soleil Invincible) ou "Sol Invinctus" (Dieu-soleil Invaincu), célébrait Mithra, dieu de la lumière symbolisant la pureté, la chasteté et combattant contre les forces obscures. Elle avait lieu au solstice d'hiver du 25 décembre. La stratégie de l'Eglise
Malgré l'influence croissante de l'Eglise, les rites liturgiques chrétiens ne parvenaient pas à s'imposer face aux festivités et aux réjouissances des Saturnales et du culte de Mithra. Initialement, la célébration de Noël se résumait à la messe de la Nativité car, comme le disait un théologien "nous célébrons ce jour, non pour honorer le soleil comme les païens mais pour honorer le créateur du soleil".
En 354, le pape Liberus prit une mesure très astucieuse : La fête de la naissance du Christ fut avancée du 6 janvier au 25 décembre, jour de la fête la plus importante du calendrier mithraïen, afin d'attiser la foi des chrétiens. L’Eglise déclara carrément le Christ « Sol invictus ».En effet, pendant les premiers siècles de l'ère chrétienne, la date de la naissance de Jésus n’avait pas l’importance qu’on lui connut plus tard : elle différait selon les dires de l'Eglise. Les Evangiles ne mentionnaient pas de date exacte sur l'avènement du Christ, et la date restait indéterminée : 6 janvier, 28 mars, 19 avril ou encore le 29 mai…
Les autorités ecclésiastiques s'accommodèrent globalement de l'esprit des saturnales. Même si ces fêtes exubérantes choquaient les moeurs chrétiennes, il ne fut pourtant pas impossible de concilier les deux rites. En effet beaucoup d'éléments de la fête païenne s'adaptaient aisément au nouveau cadre chrétien. Il ne fut pas difficile, par exemple, de créer un lien entre le houx avec ses feuilles piquantes et ses boules rouges, à la couronne d'épines et aux gouttes de sang du Christ… Ainsi, peu à peu, les deux rites se sont mélangés, accommodant les éléments de la fête païenne à ceux des moeurs chrétiennes. On intégra alors peu à peu les traditions du solstice d'hiver dans la célébration de Noël, enrichissant les coutumes de Noël qui devinrent de plus en plus variées... On s'offrait des cadeaux, on décorait les maisons avec du houx, du gui ou du lierre, plantes sacrées.
Le christianisme procédera de la même manière au cours de l'évangélisation d'autres peuples : la fête de Noël fut transférée aux jours de fêtes païens importants, tels que la fête de Jul chez les germains. L'objectif restait le même : faciliter le passage de la coutume païenne à la foi chrétienne. Il en sera de même pour les peuples nordiques qui célébraient Njord, dieu de la fécondité et Idun, gardienne "des pommes de providence", nourriture des dieux.
Mais les traditions païennes restèrent encore très vivaces, et il fallut attendre le VIè et l’action du Pape Grégoire I (590-604) pour marquer l’étape définitive de l’intégration des deux courants : le pontife tempêtait contre ces survivances païennes faites de fêtes exubérantes, de danses et de couronnement des portes et se prononçait en faveur d'une fête chrétienne et non laïque. La coutume qui choqua le plus était celle des hommes déguisés en femme ou en animal ou même nus, qui improvisaient des saynètes. Il d'interdit donc toute représentation de pièces de théâtre pendant les fêtes de Noël afin de contrer ce type de rite et chargea les moines de créer un véritable rituels chrétien de la fête de Noël, d’autant plus que l’Eglise était sur le point d’évangéliser le monde anglo-saxon. Grégoire ordonna aux moines d'intégrer les cérémonies chrétiennes dans la tradition des païens afin que les mutations ne les effraient pas trop. Noël au moyen âge
Avec la propagation du christianisme, la fête de Noël commença aussi à jouer un rôle de plus en plus important dans la vie politique des peuples européens. Suite à l'écroulement de l'administration romaine et du système de transport, la communication entre les souverains se fit de plus en plus rare. Ainsi, Noël, devint une occasion pour les princes de se rencontrer. Dans l'Europe entière, les rois chrétiens se faisaient couronner ce jour là, tel Charlemagne, Roi des Francs, qui fut couronné Empereur par le pape le jour de Noël de l'an 800.
On se réunissait alors pour de grandes festivités, caractérisées par un gaspillage inouï et allant souvent jusqu’à l’excès et à la débauche: énormes festins, beuveries, danses, jeux... Les jeux de cartes étaient particulièrement à la mode. (En Angleterre cette pratique n'était autorisée que durant la période de Noël).
Les pièces de théâtres et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe. Elles étaient en général assez crues, animées et équivoques. Au lieu d'interdire formellement ces pratiques, l'Eglise tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Evangiles (Matthieu et de Luc). Les crèches vivantes d’aujourd'hui en sont vraisemblablement issues.
Elles étaient surtout répandues dans les régions alpines. Les santons de Provence se situent dans la lignée de cette tradition et apparurent au XVIIIe siècle, favorisant, d'abord en France, la diffusion des crèches domestiques. Les personnages étaient alors façonnés avec de la mie de pain séchée, puis peints à l'huile et au vernis… Noël, une fête de famille
Cette prodigalité et cette débauche de danses, festins et représentations déplurent fortement au puritanisme que la Réforme protestante avait mis en branle. Dès 1583 les Presbytériens d’Ecosse firent bannir les fêtes publiques de Noël, suivie en 1642 plus tard les Puritains anglais. On fut obligé de travailler le jour de Noël comme un jour ordinaire. Certains alors continuèrent à fêter Noël, mais en famille.
Lorsque finalement le roi leva cette interdiction, on avait pris l'habitude de célébrer Noël plus calmement et les coutumes s'étaient assagies. Noël est resté depuis une fête de recueillement en famille.Même dans les pays catholiques comme l'Italie et la France, où les Puritains n'avaient pas beaucoup d'influence, la Contre-Réforme influença aussi les pratiques catholiques et Noël devint aussi peu à peu une fête de famille.
Au XVIIIe et XIXe siècle, la tradition qui consiste à échanger des cadeaux à Noël ou des étrennes au jour de l'An commença à se répandre. Les cadeaux de Noël sont sans doute une représentation symbolique des présents que les Roi Mages apportèrent à Jésus, mais aussi uns réminiscence des coutumes romaines, qui voulaient que les fonctionnaires se faisaient offrir des cadeaux par les populations au début de chaque année (même les esclaves recevaient des cadeaux de leurs maîtres)… | |
| | | azia Top chef
Nombre de messages : 3127 Age : 107 Localisation : dans un citronnier Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:37 | |
| - Domi a écrit:
- bon alors madamemoiselle azia il y a un passage sur le petit jesus et désolée c'est pas comme tu dis nananana
oui j'ai vue le bref passage , relis ta bible et laisse l'ami google des fois il raconte des pachakades comme on dit ici j'ai 10ans de théologie j'ai de koi faire nananèèèèèèère ne sois pas désolée | |
| | | Domi Admin
Nombre de messages : 20025 Age : 66 Date d'inscription : 01/09/2010
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:41 | |
| suis pliéeeeeeeeeeeeee | |
| | | azia Top chef
Nombre de messages : 3127 Age : 107 Localisation : dans un citronnier Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:44 | |
| [quote="Domi"]Le culte du soleil dans les empires agraires Dans les grandes cultures agraires de l’antiquité (Mésopotamie, Egypte…), le soleil tient une place fondamentale, car c'était de lui que dépendaient la nourriture, la chaleur et le bien-être. Dès que l'homme commencé à cultiver la terre, il suivit attentivement la trajectoire du soleil tout au long de l'année, et fit de l’astre un dieu fondamental de son panthéon. Rapidement l’homme fit le lien entre la « vie » du soleil et le cours des saisons, déterminant aussi les moments des grands rituels de « passage ». Ainsi, depuis la nuit des temps, les rites de remerciements et de sacrifices furent célébrés dès que le soleil atteignait les points significatifs de son orbite, c'est à dire aux solstices d'été et d'hiver. Le solstice d'hiver, période de l'année où les journées commencent à être plus longues, devint rapidement la fête la plus importante, car il symbolisait la renaissance tant attendue de la nature et l'espérance de vie nouvelle. Au cours de ces cérémonies, pour peu qu’on en connaisse ou qu’on en suppose le contenu, le feu et la lumière jouaient un rôle symbolique de première importance. Aussi, lorsque le christianisme, dans les premiers siècles de notre ère, s’en vient peu à peu conquérir le monde romain, il allait se trouver inévitablement confronté à cette tradition séculaire et fortement ancrée dans la culture, celle de la célébration du solstice. Les saturnales L’une des fêtes majeures de la Rome antique était la célébration des Saturnales : Les romains invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l'agriculture, (du verbe latin Severe, semer). Sa fête, les saturnales, donnait lieu à des réjouissances du 17 décembre aux "Calendes" de janvier (premier jour de l'An romain). Des rituels et des sacrifices (le sang de taureaux était répandu sur les champs afin de rendre la terre plus fertile) avaient lieu aux solstices d'hiver et d'été pour remercier le soleil, dont dépendaient les cultures... Peu à peu, la célébration des semailles en arriva à justifier toutes sortes de réjouissances effrénées, de fêtes et d'orgies, toutes sortes de réjouissances dépravées déplaisant fortement aux autorités ecclésiastiques... Ainsi le poète gréco-romain Lucien, (IIe siècle ap. J.C.), décrivit les Saturnales comme une occasion pour boire plus que d'ordinaire, faire du vacarme, jouer et danser, pour nommer des rois et donner des repas aux esclaves… et de faire de nombreux cadeaux : des porte-bonheur, du miel, des gâteaux, de l'or étaient des cadeaux courants. On décorait les maisons avec du lierre, des branches de houx et de gui et tout travail, à part celui de la cuisinière et du banquier, était interdit. Mithra Rapidement, dans la Rome antique, les Saturnales se confondirent et se complétèrent avec un autre culte, celui de Mithra Dans l'ancienne religion iranienne, Mithra était le dieu de la lumière, le symbole de la chasteté et de la pureté qui combattait les forces maléfiques. Cette religion est une dérivation « populaire » du Mazdéisme au centre de laquelle se trouve le dualismes lumière – ténèbres, bien – mal, mort – vie... Au IIe et IIIe siècles av. J. C., le culte de Mithra fut répandu dans tout l'Empire romain. Les soldats romains, dont bon nombre vénéraient Mithra, furent les ambassadeurs de cette religion qu'ils répandirent jusque dans les provinces les plus éloignées de l'Empire. L’empereur Aurélien (270-275) en fit même la religion d'Etat en 274 et fixa sa fête au 25 décembre. L'une des fêtes principales du mithraïsme, le "Natalis Invicti" (Nativité du Soleil Invincible) ou "Sol Invinctus" (Dieu-soleil Invaincu), célébrait Mithra, dieu de la lumière symbolisant la pureté, la chasteté et combattant contre les forces obscures. Elle avait lieu au solstice d'hiver du 25 décembre. La stratégie de l'Eglise Malgré l'influence croissante de l'Eglise, les rites liturgiques chrétiens ne parvenaient pas à s'imposer face aux festivités et aux réjouissances des Saturnales et du culte de Mithra. Initialement, la célébration de Noël se résumait à la messe de la Nativité car, comme le disait un théologien "nous célébrons ce jour, non pour honorer le soleil comme les païens mais pour honorer le créateur du soleil". En 354, le pape Liberus prit une mesure très astucieuse : La fête de la naissance du Christ fut avancée du 6 janvier au 25 décembre, jour de la fête la plus importante du calendrier mithraïen, afin d'attiser la foi des chrétiens. L’Eglise déclara carrément le Christ « Sol invictus ».En effet, pendant les premiers siècles de l'ère chrétienne, la date de la naissance de Jésus n’avait pas l’importance qu’on lui connut plus tard : elle différait selon les dires de l'Eglise. Les Evangiles ne mentionnaient pas de date exacte sur l'avènement du Christ, et la date restait indéterminée : 6 janvier, 28 mars, 19 avril ou encore le 29 mai… Les autorités ecclésiastiques s'accommodèrent globalement de l'esprit des saturnales. Même si ces fêtes exubérantes choquaient les moeurs chrétiennes, il ne fut pourtant pas impossible de concilier les deux rites. En effet beaucoup d'éléments de la fête païenne s'adaptaient aisément au nouveau cadre chrétien. Il ne fut pas difficile, par exemple, de créer un lien entre le houx avec ses feuilles piquantes et ses boules rouges, à la couronne d'épines et aux gouttes de sang du Christ… Ainsi, peu à peu, les deux rites se sont mélangés, accommodant les éléments de la fête païenne à ceux des moeurs chrétiennes. On intégra alors peu à peu les traditions du solstice d'hiver dans la célébration de Noël, enrichissant les coutumes de Noël qui devinrent de plus en plus variées... On s'offrait des cadeaux, on décorait les maisons avec du houx, du gui ou du lierre, plantes sacrées. Le christianisme procédera de la même manière au cours de l'évangélisation d'autres peuples : la fête de Noël fut transférée aux jours de fêtes païens importants, tels que la fête de Jul chez les germains. L'objectif restait le même : faciliter le passage de la coutume païenne à la foi chrétienne. Il en sera de même pour les peuples nordiques qui célébraient Njord, dieu de la fécondité et Idun, gardienne "des pommes de providence", nourriture des dieux. Mais les traditions païennes restèrent encore très vivaces, et il fallut attendre le VIè et l’action du Pape Grégoire I (590-604) pour marquer l’étape définitive de l’intégration des deux courants : le pontife tempêtait contre ces survivances païennes faites de fêtes exubérantes, de danses et de couronnement des portes et se prononçait en faveur d'une fête chrétienne et non laïque. La coutume qui choqua le plus était celle des hommes déguisés en femme ou en animal ou même nus, qui improvisaient des saynètes. Il d'interdit donc toute représentation de pièces de théâtre pendant les fêtes de Noël afin de contrer ce type de rite et chargea les moines de créer un véritable rituels chrétien de la fête de Noël, d’autant plus que l’Eglise était sur le point d’évangéliser le monde anglo-saxon. Grégoire ordonna aux moines d'intégrer les cérémonies chrétiennes dans la tradition des païens afin que les mutations ne les effraient pas trop. Noël au moyen âge Avec la propagation du christianisme, la fête de Noël commença aussi à jouer un rôle de plus en plus important dans la vie politique des peuples européens. Suite à l'écroulement de l'administration romaine et du système de transport, la communication entre les souverains se fit de plus en plus rare. Ainsi, Noël, devint une occasion pour les princes de se rencontrer. Dans l'Europe entière, les rois chrétiens se faisaient couronner ce jour là, tel Charlemagne, Roi des Francs, qui fut couronné Empereur par le pape le jour de Noël de l'an 800. On se réunissait alors pour de grandes festivités, caractérisées par un gaspillage inouï et allant souvent jusqu’à l’excès et à la débauche: énormes festins, beuveries, danses, jeux... Les jeux de cartes étaient particulièrement à la mode. (En Angleterre cette pratique n'était autorisée que durant la période de Noël). Les pièces de théâtres et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe. Elles étaient en général assez crues, animées et équivoques. Au lieu d'interdire formellement ces pratiques, l'Eglise tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Evangiles (Matthieu et de Luc). Les crèches vivantes d’aujourd'hui en sont vraisemblablement issues. Elles étaient surtout répandues dans les régions alpines. Les santons de Provence se situent dans la lignée de cette tradition et apparurent au XVIIIe siècle, favorisant, d'abord en France, la diffusion des crèches domestiques. Les personnages étaient alors façonnés avec de la mie de pain séchée, puis peints à l'huile et au vernis… Noël, une fête de famille Cette prodigalité et cette débauche de danses, festins et représentations déplurent fortement au puritanisme que la Réforme protestante avait mis en branle. Dès 1583 les Presbytériens d’Ecosse firent bannir les fêtes publiques de Noël, suivie en 1642 plus tard les Puritains anglais. On fut obligé de travailler le jour de Noël comme un jour ordinaire. Certains alors continuèrent à fêter Noël, mais en famille. Lorsque finalement le roi leva cette interdiction, on avait pris l'habitude de célébrer Noël plus calmement et les coutumes s'étaient assagies. Noël est resté depuis une fête de recueillement en famille.Même dans les pays catholiques comme l'Italie et la France, où les Puritains n'avaient pas beaucoup d'influence, la Contre-Réforme influença aussi les pratiques catholiques et Noël devint aussi peu à peu une fête de famille. Au XVIIIe et XIXe siècle, la tradition qui consiste à échanger des cadeaux à Noël ou des étrennes au jour de l'An commença à se répandre. Les cadeaux de Noël sont sans doute une représentation symbolique des présents que les Roi Mages apportèrent à Jésus, mais aussi uns réminiscence des coutumes romaines, qui voulaient que les fonctionnaires se faisaient offrir des cadeaux par les populations au début de chaque année (même les esclaves recevaient des cadeaux de leurs maîtres)…[/quote google et regoogle , en tous cas tu sais manier google , et qui a écrit çà ?? un historien ?? ou mossieur google lollllllllllll , cela comfirme la date est fausse bonne nuit | |
| | | Domi Admin
Nombre de messages : 20025 Age : 66 Date d'inscription : 01/09/2010
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:49 | |
| tu pars deja ?? bonne nuit azia et bonne soirée a demain | |
| | | azia Top chef
Nombre de messages : 3127 Age : 107 Localisation : dans un citronnier Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:50 | |
| - Domi a écrit:
- suis pliéeeeeeeeeeeeee
pitiée je te le demande plus de tartine de mossieur google de 400 lignes cros fatigant a lire , je préfére quand tu mets tes propres mots, tt le monde il connait mossieur google et lui des fois il dit des bêtises , je préfére quand tu écris toi c'est plus mieux léve la main droite dis je le promet | |
| | | Domi Admin
Nombre de messages : 20025 Age : 66 Date d'inscription : 01/09/2010
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:51 | |
| c'est pas de monsieur googe mais de noel en alsace bon ben je promets je mettrais pus de grand mais pleins des petits lol | |
| | | azia Top chef
Nombre de messages : 3127 Age : 107 Localisation : dans un citronnier Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:52 | |
| [quote="Domi"]tu pars deja ?? bonne nuit azia et bonne soirée a demain [/quote oui ma biche , des fois azia elle s'en dort sur le clavier et le matin elle se reveille avec les touches inscrutées sur le visage, va chercher un fiancé avec une tête avec des carrés gravés sur la bouille | |
| | | Domi Admin
Nombre de messages : 20025 Age : 66 Date d'inscription : 01/09/2010
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:54 | |
| mdrrrrr tu veux qu'on mette qu'on mette un avis de recherche sur le fofo?? | |
| | | azia Top chef
Nombre de messages : 3127 Age : 107 Localisation : dans un citronnier Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:55 | |
| | |
| | | Domi Admin
Nombre de messages : 20025 Age : 66 Date d'inscription : 01/09/2010
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:56 | |
| que je te l'aime aussi a toi | |
| | | shateenes Top chef
Nombre de messages : 8012 Age : 57 Localisation : Liban Date d'inscription : 18/07/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 19:59 | |
| | |
| | | azia Top chef
Nombre de messages : 3127 Age : 107 Localisation : dans un citronnier Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 20:11 | |
| - Domi a écrit:
- mdrrrrr tu veux qu'on mette qu'on mette un avis de recherche sur le fofo??
un avis de recherche ??? mdrrrrrrrr comme quand on perd un chien mdrrrrrrrrrrr j'ai mm pris des photos de moi au lit , bien rien de rien
Dernière édition par azia le Dim 5 Déc 2010 - 11:13, édité 1 fois | |
| | | Domi Admin
Nombre de messages : 20025 Age : 66 Date d'inscription : 01/09/2010
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 20:33 | |
| rhoooo qu'il est beau comment il s'appelle?? azia?? un avis de recherche pour te trouver un mari je voulais dire ?? | |
| | | azia Top chef
Nombre de messages : 3127 Age : 107 Localisation : dans un citronnier Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Sam 4 Déc 2010 - 21:26 | |
| bin c'est moaaaaaaaaaaaa au lit lollll oui je sais j'ai du chien | |
| | | Domi Admin
Nombre de messages : 20025 Age : 66 Date d'inscription : 01/09/2010
| Sujet: Re: Noël et tradition Dim 5 Déc 2010 - 10:00 | |
| azia c"'est pas long aujourd'hui alors me mords pas hein!! LA LEGENDE DES TROIS PETITS ENFANTSLa légende de Saint Nicolas raconte que le saint ait ressuscité trois petits enfants qui étaient venus demander l’hospitalité à un boucher. Celui-ci les accueillit et profita de leur sommeil pour les découper en morceaux et les mettre au saloir. Sept ans plus tard, Saint Nicolas passant par là demande au boucher de lui servir ce petit salé vieux de sept ans. Terrorisé, le boucher pris la fuite, et Saint Nicolas fit revenir les enfants à la vie. Cet épisode est aujourd’hui le plus célèbre concernant le personnage de Nicolas de Myre, et est à l’origine de la célèbre chanson qu’autrefois l’on apprenait dans toutes les maternelles : « Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. Tant sont allés, tant sont venus, Que sur le soir se sont perdus ; S'en sont allés chez le boucher : "Boucher, voudrais tu nous loger ?" Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. "Allez-vous-en les garnements Nous avons trop d'empêchements." Mais sa femm' qu'était derriér' lui Bien vite le gourmandit. Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. "Pour sûr, dit-ell', qu'ils ont d'l'argent. Nous en serons riches d'autant ! Entrez, entrez, mes beaux enfants, Y a d'la place assurément !" Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. Ils n'étaient pas sitôt entrés Que le boucher les a tués ! Les a coupés en p'tits morceaux, Mis au saloir comme pourceaux Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. Saint Nicolas, au bout d'sept ans, Vint à passer dedans ce champs. Alla frapper chez le boucher : "Boucher, voudrais-tu me loger ?" Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. "- Entrez, entrez, Saint Nicolas, Y a d'la place, y n'en manque pas !" Il n'était pas sitôt entré Qu'il a demandé à souper. Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. "- Voulez-vous un morceau d'jambon ? - Je n'en veux point, il n'est point bon... - Voulez-vous mieux un' tranche de veau ? - Tu ris de moi, il n'est point beau !" Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. "- Du p'tit salé je veux avoir Qu'y a sept ans qu'est au saloir." Quand le boucher entendit ça, Hors de sa porte il s'enfuya. Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. "- Boucher, boucher, ne t'enfuis pas Repens-toi, Dieu t'pardonnera." Saint Nicolas alla s'asseoir Dessus le bord de ce saloir. Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. "- Petits enfants qui dormez là, Je suis le grand Saint Nicolas !" Et le saint étendit trois doigts... Les p'tits se lèvent tous les trois ! Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. Le premier dit : "J'ai bien dormi !" Le second dit : "Et moi aussi !" A ajouté le plus petit : "Je croyais être en Paradis !" Ils étaient trois petits enfants Qui s'en allaient glaner aux champs. » La légende de Saint Nicolas est très riche. Chaque épisode de sa vie, notamment des miracles, a donné à Saint Nicolas le patronage d'une confrérie, d'un métier ou d'une région. | |
| | | azia Top chef
Nombre de messages : 3127 Age : 107 Localisation : dans un citronnier Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Dim 5 Déc 2010 - 11:12 | |
| c'est mimi je prend | |
| | | Domi Admin
Nombre de messages : 20025 Age : 66 Date d'inscription : 01/09/2010
| Sujet: Re: Noël et tradition Dim 5 Déc 2010 - 11:15 | |
| ouf j'en eue peur que tu aime pas hihihii enorme bisous a toi | |
| | | azia Top chef
Nombre de messages : 3127 Age : 107 Localisation : dans un citronnier Date d'inscription : 02/09/2008
| Sujet: Re: Noël et tradition Dim 5 Déc 2010 - 11:18 | |
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| Sujet: Re: Noël et tradition | |
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